Oui, vous avez bien compris : il était autrefois possible de faire installer une pompe à chaleur pour seulement 1 €. Actuellement, cette offre n'existe plus ; elle a disparu depuis 2020. Cet article explique pourquoi ce dispositif a été supprimé, détaille son fonctionnement antérieur, présente les aides financières disponibles pour 2025 et partage des conseils essentiels afin d’éviter les nombreuses arnaques qui persistent dans ce secteur.
Axe Energies est une entreprise certifiée RGE implantée à Illkirch Graffenstaden en Alsace. Depuis 1992, nous guidons nos clients dans leurs projets liés au chauffage — notamment les pompes à chaleur et la climatisation. Nous nous engageons à proposer des solutions efficaces, fiables et véritablement éligibles aux aides gouvernementales, sans jamais promettre des offres trompeuses comme une pompe à chaleur à 1 € 🤡
Ce qu’était réellement la PAC à 1€
Comment fonctionnait l’offre à 1€
Entre 2018 et 2020, pour certains foyers, changer leur vieille chaudière contre une pompe à chaleur ne coûtait presque rien : 1 €. Derrière ce prix incroyable se cachait un système astucieux d’aides publiques et privées visant à faciliter la transition énergétique.
Quelles aides étaient disponibles pour financer la PAC à 1 € ?
Plusieurs solutions étaient proposées :
- Coup de pouce chauffage : cette aide financière encourageait les ménages à remplacer leurs anciennes chaudières par des systèmes plus respectueux de l’environnement, comme les pompes à chaleur. Les foyers aux ressources limitées bénéficiaient d’un montant supérieur. Cette prime existe toujours, mais sous une réglementation plus stricte, et continue d’accompagner les particuliers dans l’adoption de solutions durables et efficaces.
- Programme ANAH “Habiter Mieux Agilité” : offrait une prise en charge pouvant aller jusqu’à 50 % des coûts des travaux de rénovation énergétique pour les ménages aux revenus modestes, dans le respect d’un plafond fixé.
- CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique) : ce dispositif permettait de défalquer une partie des dépenses liées aux travaux visant à améliorer la performance énergétique, notamment l’installation de pompes à chaleur.
Il était possible de cumuler ces différentes aides, permettant ainsi à certains ménages de réduire le coût de leur installation à seulement 1 € symbolique.
Depuis janvier 2020, le dispositif MaPrimeRénov’ regroupe désormais le CITE et l’aide Habiter Mieux Agilité, et propose deux parcours distincts :
- Parcours “geste” : réservé à la pose d’une pompe à chaleur seule.
- Parcours “accompagné” : destiné aux rénovations intégrales incluant au moins deux travaux d’isolation et assurant un gain énergétique d’au moins deux classes.
Quelles étaient les conditions pour bénéficier de l’aide à 1 € ?
Pour bénéficier de ce dispositif, plusieurs conditions strictes devaient être respectées :
- Le foyer devait être modeste ou très modeste, selon les plafonds de ressources fixés par les aides.
- Les travaux devaient être réalisés par un artisan certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
- Il fallait choisir une entreprise ayant signé la charte Coup de pouce chauffage.
Ces règles avaient pour objectif d’assurer la qualité et la sécurité des installations, tout en ciblant en priorité les ménages les plus nécessiteux.
Pourquoi le dispositif de la PAC à 1 € a-t-il été supprimé ?
Quelles dérives et arnaques ont émergé avec l’offre à 1 € ?
Fraudes identifiées autour des CEE
- Les contrôles menés en 2022 ont révélé qu’environ 60 % des installations de PAC contrôlées étaient jugées “non satisfaisantes”, avec des non-conformités diverses : 50 % concernaient le non-respect des règles de l’art (fixation inadéquate, dimensionnement incorrect, etc.), l’absence ou la falsification de pièces administratives, voire l’existence de travaux inexistants dans certains dossiers.
- Le dispositif des Certificats d’Économie d’Énergie (CEE), qui finançait largement les installations, a fait l’objet de détournements : certains artisans ou entreprises ont procédé à des surfacturations, surestimé les économies d’énergie ou déclaré des travaux fictifs afin d’augmenter le nombre de certificats obtenus.
Usurpation de la qualification RGE et pratiques commerciales trompeuses
- Le démarchage téléphonique intensif était fréquent, promettant des installations “à 1 €” sans vérification technique approfondie. De nombreuses offres à 1 € relevaient selon différentes sources du marketing et ne correspondaient pas à une prise en charge officielle à 100 %.
- Certains professionnels non qualifiés se présentaient comme RGE ou recouraient à des pratiques commerciales abusives dans leur prospection auprès des particuliers.
Contrôles initialement insuffisants
- Au lancement du dispositif, l’absence de contrôle systématique sur site avant validation des dossiers a permis l’acceptation de dossiers frauduleux ou incomplets.
- Face à cette situation, les autorités ont renforcé les contrôles : l’Anah a mené de nombreux contrôles “sur pièces” puis “sur place”, et le gouvernement a instauré des mesures pour lutter contre la fraude suite à la multiplication de ces pratiques.
Quel bilan peut-on tirer du dispositif ?
- Le dispositif “PAC à 1 €” a profité à certains ménages modestes mais a été entaché par de nombreux abus.
- De nombreux chantiers n’étaient pas conformes, certains montages financiers rendant les coûts artificiellement bas.
- Le Sénat souligne que ces aides ponctuelles (pompe à chaleur à 1€ ou isolation à 1€) allaient à l’encontre d’une rénovation globale cohérente et durable.
- Cette incertitude a ralenti les rénovations, des particuliers repoussant leurs travaux dans l’attente d’aides plus avantageuses.
Comment et pourquoi l’État a-t-il décidé de mettre fin à l’offre ?
- Afin de lutter contre les fraudes et les malfaçons, l’État a renforcé la réglementation : depuis la suppression de l’offre à 1 €, il est désormais interdit que les aides excèdent 90 % du montant des travaux, rendant ainsi impossible une prise en charge symbolique à 1 €.
- Des contrôles accrus ont été instaurés : l’Anah a intensifié ses inspections sur site, et les signalements effectués par les particuliers ont joué un rôle important dans le déclenchement d’audits.
- Le gouvernement s'oriente dorénavant vers une rénovation énergétique plus responsable : au lieu de proposer des offres à vocation marketing, les dispositifs d’aide visent à garantir la qualité des travaux réalisés, l'intervention de professionnels qualifiés et la réalisation d'économies d’énergie concrètes.
- Par ailleurs, le volume de signalements liés aux CEE reste notable : d'après une synthèse récente, près de la moitié de ces signalements porte sur des “pratiques commerciales trompeuses” associées aux primes CEE.
L’État encourage-t-il encore l’installation de pompes à chaleur en 2025 ?
En 2025, l’Etat continue d’encourager les pompes à chaleur
Bien que les aides à 1 € aient disparu, l’État poursuit son accompagnement pour l’installation de pompes à chaleur. Après avoir constaté plusieurs abus avec l’ancien dispositif, la priorité est désormais de favoriser des installations fiables et de qualité, tout en continuant à soutenir la transition énergétique.
Une pompe à chaleur (PAC) fonctionne comme un système de chauffage performant : elle récupère la chaleur dans l’air, l’eau ou le sol extérieur pour la restituer dans votre logement, assurant à la fois le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire. Concrètement, pour 1 kWh d’électricité consommée, la pompe à chaleur peut générer 3 à 4 kWh de chaleur, ce qui s’avère nettement plus économique qu’une chaudière classique ou qu’un chauffage électrique. Une installation optimisée permet de réduire la facture de chauffage de moitié et de diminuer considérablement ses émissions de CO2.
Considérant la PAC comme un outil clé pour décarboner le chauffage, encore principal poste de consommation énergétique des logements, l’État prévoit l’installation d’1 million de PAC en France d’ici à 2027. Pour cela, il propose des aides financières raisonnables et encadrées afin de soutenir les particuliers et de garantir la qualité des équipements installés.
Quelles aides sont disponibles aujourd’hui pour installer une PAC ?
Afin de soutenir la transition vers des systèmes de chauffage respectueux de l’environnement, plusieurs dispositifs d’aide sont proposés en France pour favoriser l’installation de pompes à chaleur (PAC). Chaque dispositif repose sur des conditions spécifiques, mais tous visent à faciliter la réalisation des travaux tout en assurant la fiabilité et la qualité des installations. Les principales aides peuvent être résumées comme suit :
- MaPrimeRénov’ : soutient étatique destiné aux propriétaires occupants ou bailleurs souhaitant entreprendre des rénovations énergétiques. Le montant alloué varie selon les ressources du foyer, le type d’habitation et la nature des travaux réalisés.
- Prime CEE (Certificats d’Économies d’Énergie) : grâce au principe du “pollueur/payeur”, les fournisseurs d’énergie ont l’obligation d’atteindre certains objectifs d’économies ; ils participent ainsi au financement partiel des travaux pour les particuliers, notamment pour l’installation d’une PAC.
- Coup de pouce chauffage : prime spécifique rattachée aux CEE, applicable lors du remplacement d’une ancienne chaudière (gaz, fioul, charbon) par une PAC ou un dispositif équivalent. Cette aide peut être cumulée avec d’autres dispositifs.
- Éco‑PTZ (éco‑prêt à taux zéro) : prêt sans intérêts permettant de financer les travaux d’amélioration énergétique tels que l’installation d’une PAC, sans condition de ressources.
- TVA réduite à 5,5 % : les travaux de rénovation énergétique effectués dans des logements datant de plus de deux ans peuvent bénéficier d’un taux de TVA réduit, diminuant ainsi le coût global des interventions.
- Exonération ou abattement de taxe foncière : dans certaines communes, l’installation d’équipements performants ouvre droit à un allègement de la taxe foncière, sous réserve de remplir diverses conditions.
L’objectif commun de ces dispositifs est de rendre financièrement accessibles les PAC, tout en assurant la qualité des installations grâce à des exigences techniques (artisan certifié RGE, travaux conformes) et des critères d’éligibilité précis.
Quels sont les montants et plafonds des aides selon les types de pompes à chaleur ?
Les aides financières pour l'installation d'une pompe à chaleur varient selon le type de PAC sélectionné et le profil du bénéficiaire (revenus, type de logement, etc.). Les montants indiqués dans les tableaux ci-après concernent les principaux dispositifs, tels que MaPrimeRénov’ (MPR) et les primes liées aux Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), offerts par des sociétés comme Effy ou EDF (CDP EDF). Il convient aussi de préciser que le montant total de l’aide peut changer en fonction de la part prise en charge par le professionnel chargé de l’installation.
Pompe à chaleur air/eau
Pompe à chaleur eau/eau
Pompe à chaleur air/air

L’alsace correspond à H1.
Si vous êtes éligible à la fois à MaPrimeRénov’ (MPR) et aux primes CEE, sachez qu’un plafond de cumul des aides s’applique. Ce plafond varie selon le type de pompe à chaleur installé et vos revenus, ce qui permet d’optimiser votre financement et de profiter pleinement des dispositifs existants.
Le taux indiqué correspond au pourcentage d’écrêtement appliqué au montant maximal des aides cumulées (CEE + MaPrimeRénov’). Ce taux détermine le montant total que vous pouvez recevoir selon vos revenus et la pompe à chaleur choisie.
Comment éviter les arnaques lors de l’installation d’une pompe à chaleur ?
Aujourd’hui, les offres à 1 € ont disparu. Restez vigilant : tout devis inférieur à 10 % du coût réel d’une installation doit éveiller les soupçons. Une pompe à chaleur de qualité, bien posée, ne peut être proposée à un prix dérisoire sans compromettre la sécurité ou les performances.
Pour éviter les mauvaises surprises, suivez ces conseils :
- Méfiez-vous du démarchage téléphonique : les professionnels n’ont pas le droit de vous appeler pour proposer des travaux de rénovation énergétique. En cas d’appel, ne donnez aucune information et raccrochez. Ces pratiques cachent souvent des arnaques ou des installations bâclées.
- Choisissez un installateur certifié : assurez-vous que l’entreprise soit RGE QualiPAC. Ces labels attestent d’un travail sérieux, conforme aux exigences des aides financières.
- Comparez les devis : même si nous serions heureux de vous accompagner, il est recommandé de comparer plusieurs propositions. C’est une démarche transparente qui vous permet de vérifier les prix, les prestations et de choisir en toute confiance.
- Signalez les fraudes : en cas de doute, utilisez signal.conso.gouv.fr pour alerter les autorités. Vous vous protégez et vous contribuez à lutter contre les pratiques trompeuses.
En appliquant ces recommandations, vous vous assurez une installation durable, sécurisée et sans mauvaise surprise.
Conclusion
Le dispositif de pompe à chaleur à 1 € a été définitivement supprimé. Instaurée de façon temporaire, cette aide a été retirée par l’État à cause des nombreux abus et fraudes constatés. Ainsi, en 2025/2026, il n’est plus possible de faire installer une PAC pour seulement 1 €, peu importe le prestataire ou les arguments présentés.
En revanche, il existe encore plusieurs aides officielles qui permettent de réduire considérablement le coût d’une pompe à chaleur — parfois jusqu’à 80 % voire 90 % du prix total — à condition de répondre aux critères d’éligibilité et de s’adresser à des installateurs certifiés QualiPAC.
A retenir
❌ Les pompes à chaleur “à 1 €”, c’est fini depuis 2020.
✅ En revanche, des aides existent toujours : MaPrimeRénov’, CEE, Coup de pouce, Éco-PTZ…
⚠️ Attention : toute offre annonçant une installation gratuite est une arnaque.
💡 Faites appel à des installateurs certifiés pour obtenir de vraies aides en toute sécurité.
📊 Et n’oubliez pas : comparer plusieurs devis reste le meilleur moyen d’éviter les mauvaises surprises.
Comment Axe Energies accompagne-t-elle ses clients de manière complète et transparente ?
Chez Axe Energies, nous considérons qu’un projet de rénovation énergétique doit être guidé par la confiance, la transparence et l’efficacité. Nos équipes vous accompagnent à chaque étape :
- Réalisation d’une étude personnalisée de votre logement et de vos besoins,
- Élaboration et optimisation de vos dossiers d’aides (MaPrimeRénov’, CEE, etc.),
- Installation par des techniciens certifiés RGE/Qualipac,
- Suivi et maintenance pour assurer la pérennité de votre équipement.
Fort de plus de 30 ans d’expérience, Axe Energies s’engage à garantir un investissement rentable, durable et sécurisé.
Pour bénéficier d’un accompagnement fiable et de conseils adaptés à votre situation, n’hésitez pas à contacter Axe Energies pour une étude personnalisée et un devis transparent.







